
Renaître au rivage.
Je m'appelle Loélia Casas Flores.
Avec un nom pareil, j’étais quelque part prédestinée à une quête du beau, de la douceur, et de cette poésie discrète qu’on devine dans les choses simples.
Je suis née là où le ciel rencontre la mer, sur cette côte baignée de lumière qu’on appelle la Côte d’Azur — là où les volets chantent avec le mistral, où les tommettes brûlantes accueillent les pas nus de l’enfance, et où le sel sur la peau devient presque une seconde nature.
Mais Atelier Muses est né d’une autre mer — une mer intérieure, agitée, celle d’une époque où tout semblait chavirer.
Il est né d’un besoin vital de créer, comme on remonte à la surface après une longue apnée.
La céramique est devenue mon langage, mon souffle, mon ancrage.
Un espace où la matière recueille les fragments du soi pour les transformer en objets chargés de sens, de lumière et de douceur; comme une envie de revenir sur les rives insouciantes de l’enfance.
Elle a été mon radeau de fortune, ma façon à moi de reprendre pied, de me reconnecter à ce qui est vivant.
En modelant l’argile, j’ai retrouvé un souffle.
J’ai compris que même ce qu’on croit brisé peut être transformé.
Et que la beauté, même fragile, peut renaître des profondeurs.
Aujourd’hui, je façonne mes pièces comme on cueille une lumière d’enfance —
avec lenteur, avec amour, avec gratitude.
Atelier Muses, c’est mon refuge, mon rivage retrouvé.
Je vous invite à y entrer comme on entre dans une maison d’été,
pieds nus, cœur ouvert, le regard tourné vers l’horizon.
Fondatrice d'Atelier Muses.
